En mémoire de Martin Schwartz

de son grand-père et la tend à Rohmer, qui en commence aussitôt la lecture.  C'est émouvant, cette lettre, déclare-t-il une fois terminée ; ça a dû vous faire quelque chose, d'en prendre connaissance... alors, c'est pour cela que vous me posez toutes ces questions sur l'économie monétaire ?  Oui, bien sûr, répond Lucille, faussement naïve ; vous voyez, j'en suis à Keynes et à Friedman.  Locke, vous connaissez ?  J'ai effectué quelques recherches. Cela m'a permis de comprendre ce qu'était une banque centrale. Banque d'Angleterre, 1694...  A votre avis, pourquoi est-ce que votre grand-père vous a demandé d'apprendre tout cela ?  Pour comprendre le livre de De Wilde, tout simplement, non ? C'est bien ce qu'il dit, dans la lettre...  Oui, en effet. Et quel est ce paragraphe qui est plus important que tous les autres ? Vous l'avez trouvé ?  Je pense, oui.  Alors ?  Avant de nous pencher sur cette lettre, je voudrais que vous m’expliquiez Keynes et Friedman. Ça vous ennuie si nous marchons un peu ?  Pas du tout. Keynes et Friedman, donc... je vous préviens, 199

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