En mémoire de Martin Schwartz

 Bon ! S’exclame soudain Peck ; sur cette base, on peut se répartir le travail. Jimmy, tu te concentres sur la première colonne, c’est-à-dire sur les réunions hebdomadaires autour de Schultz, Mike se concentre sur les journalistes et moi, sur les déplacements de Schwartz.  Je préfère filer Schwartz, George, objecte Kruger ; je suis plus connu que toi dans le milieu économie et finance.  Justement… argumente Peck ; tu peux établir des contacts.  On a toutes les raisons de penser qu’il faut agir discrètement, George, insiste Kruger ; ce n’est pas en leur demandant, la gueule enfarinée, quel est le contenu des enveloppes qu’ils se voient remettre qu’on va le savoir.  OK, cède George Peck ; OK, je m’occupe des journalistes, tu vas à Londres. Après qu’ils se sont séparés en fixant la date et le lieu de leur prochaine rencontre, Mac Leod, de nouveau seul, réfléchit. Il connaît quelqu’un qui pourrait placer un dispositif d’écoute dans l’appartement de Schultz. Mais le risque lui semble trop élevé. Ayant fait le tour de l’immeuble où est situé cet appartement, il a repéré quelles fenêtres, donnant sur une sorte de cour intérieure, permettrait de voir ce qui se déroule à l’intérieur, depuis l’un des appartements situés de l’autre côté. Quelqu’un sachant lire sur les lèvres serait ainsi susceptible de prendre connaissance du contenu des discussions dont il serait le 96

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk0MzE=