En mémoire de Martin Schwartz

 Vide de tout ce qu’il contient de précieux, peut-être, oui. Les voleurs s’en sont probablement débarrassés, à l’heure qu’il est. D’après ce que j’ai entendu de votre déposition, ils ont dû déchanter. Ils devaient espérer trouver des bijoux, une grosse somme en liquide… mais il n’y avait rien de tel, n’est-ce pas ?  Non…  Vous dites cela comme si vous en doutiez… Lucille prend une profonde inspiration.  C’est qu’il contient pourtant quelque chose de très précieux, répond-elle ; mais de précieux pour moi. Mes agresseurs n’y trouveront aucun intérêt. Si je pouvais le retrouver…  De quoi s’agit-il ?  D’un livre. Un livre qui, justement, me vient de mon grand- père. Je venais de commencer à le lire.  Celui dont il a été question dans votre déposition, au commissariat ? Une thèse sur l'histoire de la monnaie, c'est cela ? La thèse de Benjamin De Wilde, si je me souviens bien...  Vous connaissez ? 56

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