En mémoire de Martin Schwartz
Montreux, 2009, « A quoi sert une banque ? » Au soir du deuxième jour après les obsèques de Martin Schwartz, lorsque Michael Kruger et George Peck dînent ensemble pour rapporter, l'un à l'autre, ce qu'ils ont appris de leurs investigations de la journée, George Peck semble plus soucieux que lors de leurs rencontres précédentes. Ça ne va pas ? Lui demande Mike ; tu as l'air fatigué... Si, si, ça va... répond Peck, sans conviction ; je suis soucieux, c'est tout. Alors ? De ton côté, qu'est-ce que ça donne ? J'ai approfondi la piste que nous avons évoquée hier : celle selon laquelle le projet de Schwartz ne portait pas sur une autobiographie. Et il s'avère qu'elle est très convaincante, George... Kruger a rencontré d'autres personnes de l'association que présidait Martin Schwartz, et il a revu la dénommée Judith Bermann, dont il avait fait la connaissance la veille. De ces échanges, il ressort que Martin Schwartz était avant tout préoccupé par la crise financière internationale. Tout porte à croire que c'est au sujet de cette crise qu'il voulait publier quelque chose, annonce Kruger à son vieil ami. 164
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