En réponse aux nombreux courriers et messages qui m’ont été adressés ces derniers mois


Depuis le début du mouvement social des « Gilets jaunes », comme la plupart de mes collègues, j’ai reçu de nombreux messages. Certains d’entre eux étaient insultants et je n’y ai pas répondu ; je me suis efforcé de répondre à tous les autres.

Mais il en est qui soulevaient des questions très vastes, notamment après certains de mes passages sur LCI, relatifs à l’enjeu de la dette, par exemple : je n’ai pas apporté de réponses directes à ceux-là, faute d’en avoir pris le temps. Je présente, ici, mes excuses à leurs auteurs.

Par respect pour eux, et parce que les questions soulevées me paraissent extrêmement importantes, j’ai prévu de publier sur ce site deux articles de fond. Ils me permettent de répondre, même indirectement, en exposant ce que je crois avoir compris et qui motive, pour l’essentiel, mon engagement aujourd’hui.

Le premier est relatif à la question monétaire.

C’est une question tellement importante que je prévois d’autres supports, vidéo notamment, pour l’aborder. Elle est, de mon point de vue, centrale.

Elle renvoie à la notion de « richesse » et il en a beaucoup été question au cours du Grand débat national : sa création, sa répartition, la part qui en est prélevée, celle qui est consacrée à nos dépenses publiques…

Or, c’est une question dont je crois qu’elle est mal connue et à laquelle les media n’accordent jamais le temps de l’aborder correctement. Par crainte, peut-être, d’ennuyer. J’en prends ici le risque, c’est le privilège de l’écrit.


Le second porte sur la démocratie et, plus particulièrement, notre démocratie républicaine.

C’est l’une des questions centrales abordées dans le cadre du Grand débat national. Elle renvoie aux notions de représentativité, de conquête et d’exercice du pouvoir, de fonctionnement de notre Appareil d’État et de son contrôle. Elle fait également écho à celle de l’émergence de nombreux mouvements « citoyens », en France, depuis quelques décennies.

Parmi les décisions annoncées par le Président de la République au terme du Grand débat national qu’il avait proposé, figure celle de « mettre fin aux grands corps. » Personnellement, j’en attends beaucoup. C’est au cœur du bilan que je dresse de mes deux premières années de mandat : le constat, qui a quelque chose de vertigineux, du pouvoir que n’a pas le pouvoir.


Ces articles sont assez longs, même si je me suis efforcé d’être synthétique. Il s’agit de questions très vastes et il est nécessaire, de mon point de vue, de prendre le temps d’y réfléchir.

Je ne prétends pas apporter de réponses définitives ni épuiser ces questions : je prétends rendre compte, dans un esprit de sincérité, de ce que je crois et de ce que j’ai compris, qui motive aujourd’hui mon engagement, plus ferme que jamais.


1 commentaire

Guillaume Langford · 18 mai 2019 à 22 h 59 min

Bonjour,
C’est la 3e fois que je tombe sur une de vos interventions sur lci et je tenais a vous faire part de mon admiration (le mot est fort mais je n’en trouve pas d’autre ce samedi soir), sur tous les aspects de vos prises de paroles. Respect, clarté, fond, précision…
Vous êtes un oasis dans le désert des débats politiques sur les chaines d’information. Je prendrai le temps de lire vos articles prochainement.
J’espère que le temps et la médiocrité ambiante n’aura pas raison de votre volonté.
Merci.
Ps: merci de me rajouter dans vos mailing lists.

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