En mémoire de Martin Schwartz

Montreux, 2009, « Personne ne vous croirait » Le lendemain, Shane Mac Leod et Michael Kruger retrouvent Lucille en fin de matinée à la terrasse du restaurant de son hôtel. Les deux hommes ont rendu visite à George Peck, à l'hôpital, où ils ont appris qu'il souffre d'un pneumothorax.  C'est terriblement douloureux, précise Kruger à Lucille ; mais on nous a assuré que ce n'était pas grave. De son côté, Lucille leur fait état de sa rencontre de la veille avec Antoine Rohmer et raconte, dans le détail, la façon dont elle a vérifié qu'il la trahissait. A Shane qui lui demande de leur montrer la fameuse lettre photographiée par Rohmer, Lucille la lui donne sans hésiter ; et à Kruger qui lui reproche son imprudence de révéler un tel document, elle répond qu'à ce stade, elle pense avoir deviné l'essentiel et ne plus craindre qu'on lui dérobe quoi que ce soit pour l'en empêcher. S'ensuit une discussion pour savoir au service de qui le jeune banquier s'est placé. Kruger émet l'hypothèse de Shirley Evans. Mac Leod celle de l'éditeur. Lucille, quant à elle, ne se prononce pas. Kruger insiste sur l''argument selon lequel Evans s'est montrée très inquiète de protéger le secret de Martin Schwartz, tandis que Mac Leod pointe celui de l'empressement de l'éditeur à savoir ce que le défunt s'apprêtait à écrire. En les écoutant, Lucille se décide à rendre visite à la vieille dame. 220